Catégories : Homme soumis, Femdom Domination féminine
Ce récit est la suite de : Premières expériences et engrenages : Chapitre 81 : Devine où on sort ce soir
il y a 1 an
Chapitre 82 : Boite de Pandore
La ville étudiante était plutôt animée surtout le weekend. Nous étions à une semaine des vacances et de la fin du trimestre et beaucoup de soirées avaient été organisées malgré les partiels des derniers jours. Les invitations avaient circulé dans l’école sans que j’y n’eusse prêté attention. Je savais que j’étais pris, réservé, tout ce weekend. Était-ce à une de ces soirées où mes maîtresses avaient prévu m’emmener ? Tata Marguerite était resté avec les soumis et son Médor secret. Il portait si souvent un masque quand nous étions nombreux que je finissais par croire que cela pouvait bien être un personnage important de notre république. Après tout, cela n’avait pas d’importance. A cette époque je n’avais aucune complaisance pour la politique et les gens pouvaient bien faire ce qu’ils voulaient de leur vie privée.
Ce furent donc à quatre que nous étions emmenés par Dario. Il semblait, du fait de sa fonction, l’un de ceux le plus présent à la demeure. Ce n’était pas le pire, ni d’aspect, ni de comportement. Toujours à sourire, je n’en gardai pas de mauvais souvenirs.
Nous nous éloignâmes du quartier résidentiel vers la périphérie proche du complexe universitaire, de l’autre côté de la ville où j’habitais, de l’autre côté de mon école privée. C’était plutôt une bonne nouvelle. J’aurai moins de risque à rencontrer quelqu’un que je connaissais. On ne se mélangeait pas ingénieurs et universitaires, en particulier en soirée.
Malgré ma place à une fenêtre, je ne reconnaissais pas l’endroit, ni ne pourrait y revenir, tant la nuit était sombre. La voiture s’arrêta sur un grand parking déjà bien rempli alors que la soirée ne commençait qu’à peine, pour les horaires de boîtes de nuit, je présumais. A peine éclairé par quelques lampadaires, volontairement dispersés, le parking se portait garant de cet anonymat. Un grand bâtiment rectangulaire, sans effort dans son architecture extérieure, occupait un paysage désespérément sans relief. Une boîte de nuit, une gigantesque boîte de nuit, conçu comme un hangar. Je ne pourrais y entrer, juste habillé d’un manteau !
Y avait-il des salons privés attachés ? Peut-être nous dirigions nous vers une autre maison, plus petite, plus privée, plus éloignée du parking ? Non ! On me menait vers l’entrée.
Deux ou trois autres voitures s’étaient garées en même temps que nous et nous n’étions pas le seul groupe à nous y diriger. Devant nous j’observai l’un d’entre eux. Il s’agissait de trois hommes. Leur tenue était étrange. Ils portaient du cuir qui ne couvrait pas l’ensemble de leur corps. Du cuir moulant, des bottes, des chaînes, des motards peut-être ? Non. L’un d’entre eux avait les fesses à l’air. C’était juste une tenue sexy, Son voisin lui mit la main dessus.
Mon regard se dirigea vers d’autres groupes. Il ne s’agissait que d’hommes et malgré le froid, la plupart n’étaient pas vêtus en conséquence.
- C’est une boîte homosexuelle ? demandai-je à Ladyscar en voyant clignoter le nom sur des néons bleus, « le dauphin turquoise ».
Lady Christine me regarda sans me répondre. Le peu de lumière m’empêchait de confirmer son assentiment, mais le faisceau de preuves m’était suffisant.
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J’ai déjà subi ce matin, avec vos valets, des relations avec des hommes, que je ne souhaitais pas. Vous n’avez pas trouvé d’autres idées. Vous êtes à court d’imagination, cherchai-je à les vexer, inconscient de ma situation.
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Ce matin, c’était une punition parce que tu n’as pas écouté les règles. Tu aurais juste dû sucer ton copain si tu nous avais écoutées, m’interrompit Maîtresse Diane. C’est tout ce que l’on attendait de toi. A force de n’en faire qu’à ta tête et de ne pas te consacrer à nos ordres, tout le reste est arrivé. Nous sommes même arrivées avec une demi-heure de retard au restaurant, par ta faute.
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Ce que Maitresse Diane veut te faire comprendre est que si cela te parait être la même idée, c’est que tu as voulu prendre un peu d’avance ce matin sur les réjouissances, périphrasa Lady Christine. Et puis, quand on aime, on ne compte pas.
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Tout n’est pas pareil, contredit Ladyscar. Il y a une grande différence. Vois-tu laquelle ? Réfléchis !
Je réfléchissais, mais je ne comprenais pas. J’énumérai dans ma tête ce que je ressentais de différent. Il faisait nuit, je ne connaissais pas ces gens. Salon, ou pas, il y aurait probablement plus de monde. Il n’était pas encore onze heures, cela pourrait se prolonger longtemps. Ce weekend m’avait aussi fait découvrir que mon esprit pouvait se fermer, se rabougrir, devenir inutile quand je rentrais dans cette soumission. J’y avais même découvert un certain repos à mon esprit à ne pas avoir à réfléchir, à organiser, à choisir. Je crois que c’est pour cela que ce matin j’avais été dépassé par les questions de choix auxquelles j’avais toutes échouées. Mes maîtresses y avaient-elles joué pour me le démontrer, ou, comme Ladyscar le prétendait, je les avais déçues à perdre à chaque fois ? J’avais même engendré ce personnage de Lassie et l’avais laisser gérer quand cela me dépassait, comme une seconde personnalité. Je sentais qu’à l’approche de cette nouvelle épreuve, elle me poussait déjà pour prendre ma place.
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Non, maîtresse. De quoi parlez-vous ? demandai-je, encore conscient, dans ce corps que j’avais totalement réintégré depuis que je ne portais plus la tenue et maquillage féminin.
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Tu n’as pas ta cage. Tu ne vas pas juste sucer et te faire enculer, tu vas pouvoir aussi enculer les mecs ou te faire sucer. Toi qui voulais éjaculer ! Toi qui voulais perdre ton pucelage ! Ce sera ce soir ! C’est juste que ce ne sera pas avec des femmes.
Je voulais dire non. Je voulais m’arrêter au milieu de ce parking. Je voulais en finir avec cette…. De quoi parlai-je ? Je n’avais plus ma cage. J’étais libre. Oui, elles avaient des vidéos de moi, mais j’avais suffisamment d’éléments pour qu’elles ne les usassent pas.
Je continuais pourtant à marcher, poussé par Lassie qui attendait avec impatience que cela arrive. Gang-bang, me murmurait-elle à l’oreille ! Une bonne expérience ! Goûte avant de dire que tu n’aimes pas, goûte à ce que tes maîtresses t’offrent. J’ai déjà goûté, lui répondis-je intérieurement. Et tu as aimé me rappela-t-elle. Non, voulus-je lui répondre. Mais elle était là. Elle savait. Elle avait ressenti en elle comme en moi, le plaisir, même quand le mexicain m’avait arraché les tripes.
N'as-tu pas éprouvé plus de plaisir en deux jours qu’en dix-huit ans. Elle me fit repenser à la femme rousse et à son triangle doré, à la tenue de Valérie, au regard implorant de Lisa, à la botte pointue de Nathalie, à la cravache de Tata. N’en veux-tu pas plus ?
Plus, mais pas çà. Je continuais à avancer entre les voitures. Il s’agissait d’hommes. Ce n’était pas naturel, pas normal et le fait que j’y prisse du plaisir n’y changeait rien. Ce n’était pas bien d’apprécier de sucer ces queues ou de les sentir en soi. Lassie me parlait, essayait de me convaincre.
Pourquoi ? Pourquoi aurai-je droit à un godemichet porté par une femme et pas à une verge ? En quoi le plastique serait plus naturel que le sexe d’un homme ? A part la religion judéo-chrétienne qui avait imposé aux civilisations de l’antiquité de considérer cela comme une souillure, quels arguments pouvaient-ils vraiment s’opposer à mon plaisir, si j’en prenais, homme ou femme ?
Comme disait Alfred de Musset, qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse.
Désolé pour ceux qui aiment l'action pour les chapitres plus psycho (81-84), mais ne vous inquiétez pas l'action reprendra dès samedi | |
je suis impatient de la lire |
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